mardi 29 mars 2011

READ : campagne de lecture géante à New York

rédigé par Nicolas Gary, le lundi 28 mars 2011 à 08h01


La manifestation Read Across America 2011 a été lancée le 2 mars, avec la National Education Association et Michelle Obama. Cette grande initiative encourageant à la lecture à travers tout le territoire, célèbre sa 14e édition avec une bibliothèque bien visible.

Mis à l'honneur, Theodor Seuss Geisel, avec 25.000 ouvrages présentés juste aux pieds de la bibliothèque de New York. Pour le moment, les livres sont uniquement là pour la décoration avec un mot d'ordre lisible en toutes lettres : READ.


Difficile de passer à côté du message, présenté depuis le 25 février. Par la suite, les ouvrages seront intégralement offerts aux écoles publiques de New York.


Les acteurs Mark Ruffalo et Uma Thurman sont même venus apporter leur soutien à cette initiative, avec un petit coucou adressé au public.

L'initiative a été sponsorisée par les magasins Target. (via Public Domain Clip Art)

Et les prix du polar sont attribués à...

Publié le 28 mars 2011 par jrs

(Photo : Declan Hughes et Serge Quadruppani)

Declan Hughes, Serge Quadruppani, Brubaker et Phillips, Dominique Chappey et le cinéaste Manfredi Lucibello ont été primés pour leur œuvre noire lors du très prisé festival Quais du polar qui s’est tenu à Lyon du 25 au 27 mars.

Le festival Quais du polar qui s’est déroulé du 25 au 27 mars à Lyon a attiré 37 000 personnes pour cette 7e édition, soit 5 000 visiteurs de plus que l’an dernier. La programmation 2011 prévoyait notamment des remises de prix dans diverses catégories.

Le jury du prix Le Point du polar européen a récompensé Declan Hughes pour Coup de sang(Gallimard). Après 20 années d’écriture et de mise en scène pour le théâtre, l’auteur irlandais a livré ce premier roman en 2006.
Il a été désigné dans une liste de 10 polars français et européens parmi lesquels figurait Saturne de Serge Quadruppani (Le Masque), primé quant à lui par le prix 20 minutes présidé Claude Mesplède, désignant “le” polar francophone de l’année 2010. Auteur de livres jeunesse et de romans noirs, Serge Quadruppani est aussi traducteur de l’italien et directeur de la Bibliothèque italienne des éditions Métailié.

Par ailleurs, le prix de la BD-polar Expérience-Tribune de Lyon a été attribué au volume 5 de Criminalsigné par Brubaker et Phillips (Delcourt), parmi une sélection de 6 BD du genre.
D’autres récompenses ont été decernées dont le prix Agostino de la nouvelle policière à Dominique Chappey pour Soleil couchant.

http://www.livreshebdo.fr/medias---manifestations/actualites/et-les-prix-du-polar-sont-attribues-a-/6394.aspx

mercredi 23 mars 2011

Décès de Maître Capello, l'homme de la langue française ...

Rédigé par Cecile Mazin, le mardi 22 mars 2011 à 17h16


Jacques Capelovici, plus connu sous le nom de Maître Capello est décédé, âgé de 88 ans. L'homme qui avait cette maîtrise de la langue française et ce langage impeccable avait connu une notoriété gigantesque avec les Jeux de 20h, que diffusait FR3, entre 1976 et 1986.

Les hommages se sont succédé aujourd'hui, et celui d'Alain Rey n'est pas des moindres. Auteur d'une foule de dictionnaires, le linguiste salue la mémoire du Maître, qui était « l'incarnation de l'intérêt des Français pour les problèmes de la langue, mais lui s'intéressait seulement aux problèmes formels d'orthographe et de syntaxe, pas de sémantique, ce qui pour moi reste le plus important».


Maître Capello cumulait la passion pour les mots fléchés, une agrégation d'anglais, un certificat d'allemand, une maîtrise de l'italien et du scandinave ancien... N'en jetez plus.

Françoise Capelovici, sa fille, parle de son père à l'AFP, comme «d'un passionné de la langue française, incollable sur les fautes d'orthographe et de français ».

D'origine roumaine, Maître Capello avait fait la pluie et le beau temps de la langue française à la télévision. Et c'est au lycée Lakanal de Sceaux qu'il fut gratifié par ses élèves du nom de Maître. Il avait pris sa retraite en janvier 2011 et publié de nombreux manuels scolaires, ainsi que des articles sur la linguistique entre temps.

Sur internet, l'expression "cap" peut se retrouver pour désigner une correction orthographique apportée à un commentaire, ou plus généralement à une réaction qui tente de corriger le propos tenu...





mardi 22 mars 2011

Question de temps ....

http://www.dailymotion.com/video/x659un_twilight-zone-question-de-temps-1-2_shortfilms

Salon du livre 2011 : près de 180.000 visiteurs

Rédigé par Nicolas Gary, le lundi 21 mars 2011 à 19h26


http://www.actualitte.com/actualite/25031-public-affluence-salon-livre-paris.htm
Plus dense, car resserrée sur quatre jours, en dehors de la journée professionnelle tournée sur la traduction, cette édition 2011 du Salon du livre incarnait une autre approche de la plus grande librairie d’Europe. Les pays nordiques mis à l’honneur, avec tout sauf du polar, pour offrir un autre regard, l’outre-mer, qui a pu se poser comme une autre littérature, et évidemment l’espace numérique, marqué par des conférences riches et variées...


Entre les stands, les avis sont assez unanimes. Manifestement, les éditeurs manga et BD sont satisfaits, autant que les grands éditeurs de littérature le laissent filtrer. Même du côté des petites maisons, les impressions sont positives.

Côté organisateurs, Antoine Gallimard, président du Syndicat national de l’édition espérait entre 180 et 200.000 visiteurs. Il aura été exaucé. Tout, juste. L'édition 2011 avec deux journées de moins aura brassé une foule de près de 180.000 personnes, nous assurent les organisateurs.

Reste que la fréquentation du Salon ne dévoile cependant pas une autre réalité : celle des ventes réalisées. Et de ce point de vue, les visiteurs sont en masse repartis avec leur petit sac et leurs emplettes, durant cette dernière journée.


Seul bémol dans cette euphorie, la nocturne du vendredi soir, qui n’a pas rencontré le succès escompté. Choix stratégique discutable - « le vendredi soir, moi, je vais à des concerts, pas au Salon du livre » - ou manque de communication sur cet événement particulier... les avis sont partagés.

L'édition 2012, qui n'a pas encore dévoilé ses surprises, se déroulera en toute vraisemblance dans un format similaire.

L'oeuvre de Milan Kundera va paraître dans la collection de la Pléiade le 24 mars

Publié le 21 mars 2011 par aa

(Photo : Milan Kundera © C. Hélie)

L’écrivain d’origine tchèque est le seul écrivain toujours en vie actuellement à être édité par la prestigieuse collection des éditions Gallimard.

Quatorzième écrivain à être publié de son vivant dans la Bibliothèque de la Pléiade, Milan Kundera, né en République Tchèque en 1929, s’intalle en France en 1975, et acquiert la nationalité française en 1981 grâce à François Mitterrand.

Respectant les volontés de Milan Kundera, son Oeuvre, scindée en deux volumes, tirés à 15 000 exemplaires chacun, regroupe ses quinze ouvrages, sans notes ni biographie du romancier.?En revanche, une « biographie de l’oeuvre » figure à la fin de chaque volume.

Le tome 1 contient Risibles amours, La Plaisanterie, La Vie est ailleurs, La valse aux adieux, Le livre du rire et de l’oubli et L’insoutenable légèreté de l’être ; le tome 2,L’Immortalité, La lenteur, L’Identité, L’Ignorance, Jacques et son maître, L’Art du roman, Les testaments trahis, Le rideau et Une rencontre.
Le sobre coffret, de couleur noire, sera vendu 105 euros jusqu’au 31 décembre, puis 120 euros.

Thomas de Quincey sera le prochain auteur à entrer dans la Bibliothèque de la Pléiade, le 21 avril. Il sera suivi de Paul Claudel en mai.

lundi 21 mars 2011

Blandine Le Callet, premier Prix du livre numérique

Publié le 20 mars 2011 par vt

(Photo : Blandine Le Callet)

Le jury du prix soutenu par L'Express et Sony et présidé par Bernard Werber a récompensé La ballade de Lila K, paru chez Stock.

Par six voix contre cinq, le jury du premier Prix du livre numérique a récompensé Blandine Le Callet pour son roman d'anticipation La ballade de Lila K, l'un des livres remarqués de la rentrée littéraire 2010 de Stock.

Bernard Werber et les dix lecteurs sélectionnés ont été sensibles à ce roman orwellien singularisant un livre téléchargeable. Le prix, initié par Sony pour valoriser ses liseuses, et parrainé par l'hebdomadaire L'Express, a été décerné samedi 19 mars au Salon du livre.

Cette récompense "n'est pas qu'un prix de technologie et de forme, c'est aussi un prix de fond remis au nom d'un jury de lecteurs", a souligné à l'AFP Bernard Werber. "Avec le livre numérique, nous vivons ensemble une révolution : une nouvelle forme de création très différente du support papier", a estimé pour sa part la lauréate.

Blandine Le Callet avait été remarquée dès son premier roman, Une pièce montée (Stock), publié en 2006 et récompensé par le Prix Edmée de La Rochefoucauld de la première oeuvre et par le prix René Fallet 2007 du premier roman. Il avait été adapté au cinéma en 2009 par Denys Granier-Deferre.

Dans ce second roman, où la vidéo-surveillance tient une place prépondérante, Lila, jeune femme, sensible et caustique, fragile et volontaire, raconte son histoire depuis le jour où des hommes en noir l'ont brutalement arrachée à sa mère et conduite dans un centre à l'univers froid, moitié pensionnat, moitié prison, où elle a été prise en charge. Surdouée, asociale, polytraumatisée, elle a tout oublié de sa vie antérieure et n'a qu'une idée : retrouver sa mère et sa mémoire perdue. Dans un monde tyrannique, en 2098, les livres sont bannis et Lila cherche sa mère dans le dossier du 120e étage de la Grande Bibliothèque, scannant clandestinement les ouvrages interdits.

La Ballade de Lila K est disponible en format ePub chez Numilog et ePagine.

Chattam et Pancol sont heureux le dimanche

Publié le 20 mars 2011 par jrs

(Photo : Christine Angot © O. Dion)

Maxime Chattam et Katherine Pancol sont les auteurs qui se démarquent ce dimanche, sans surprise. Mais les séances de dédicaces ont attiré un peu moins de monde que les années précédentes.

Le public était au rendez-vous de ses auteurs préférés dimanche, comme à l'accoutumé pour la plus grande satisfaction des éditeurs qui ont à leur catalogue des écrivains de large diffusion. « Aujourd'hui on a bien vendu par rapport à l'année dernière et les chiffres sont en train de monter », lance-t-on du côté du stand Albin Michel, devant la queue qui s'est formée en attendant l'arrivée de Maxime Chattam. En pleine séance de signature, la file comptait une centaine de personnes et « a été arrêtée une heure avant la fin de la dédicace », tout comme celles d' « Amélie Nothomb, Eric-Emmanuel Schmitt et Katherine Pancol » les jours précédents.

Même son de cloche du côté du Livre de Poche. «Katherine Pancol est de toute évidence celle qui a le plus dédicacé », précisent les organisateurs. Sa séance dominicale aura duré de 14 heures 30 à 18 heures avec une queue atteignant la centaine de personnes, également interrompue pour permettre de respecter les horaires.

Derrière ces deux gros phénomènes attendus, d'autres auteurs se démarquent comme le Britannique Ian McEwan en vedette : après sa conférence qui a fait salle comble à la Scène des auteurs, une file de plus de 60 personnes s'est formée devant le stand Gallimard où il devait dédicacer son dernier livre, Solar. Christine Angot sur le stand Flammarion attirait près de 50 lecteurs. Parmi les chouchous du public, Jean Teulé, Florian Zeller, Boris Cyrulnik ou Douglas Kennedy ont retrouvé leurs admirateurs, tout comme Nicolas Fargues.

Les frères Bogdanov ont connu leur succès habituel – les lecteurs étant surtout venus pour un cliché souvenir ou «la signature de cartes postales à leur effigie distribuées gratuitement », précise une organisatrice sur le stand France Télévisions. Antoine de Caunes attirait lui aussi les flashes et une bonne dizaine de lecteurs pour sonDictionnaire amoureux du rock (Plon). Plutôt rare en France, la chanteuse Patricia Kaas, entourée de ses trois gardes du corps, a reçu un accueil digne d'une rock star.

Henning Mankell superstar

Publié le 19 mars 2011 par jrs

(Photo : Henning Mankell © Olivier Dion)

Le maître du polar suédois, vedette incontestée de la délégation nordique, a fait salle comble et signé à flux tendu, samedi au Salon du livre.

La rencontre du public avec l’écrivain suédois Henning Mankell, arrivé sous les applaudissements, a attiré près de 500 personnes, samedi 19 mars au Salon du livre de Paris où la littérature nordique est l’invitée d’honneur.

L’interview de l’écrivain, menée par le journaliste de Libération Philippe Lançon, a d’abord porté sur l’engagement politique de l’auteur suédois, sa volonté de démythifier l’image de son pays, sa vie en Afrique la moitié de l’année, l’avenir de l’Europe dont il situe « le centre sur l’île de Lampedusa au sud de la Sicile », et Israël où il est interdit de séjour pour les 15 prochaines années… car Henning Mankell prend « (ses) responsabilités et (son) rôle d’intellectuel » très à cœur.

Le père de l’inspecteur Wallander est revenu sur la création en mai 1989 de ce personnage officier de police« ordinaire, qui change et dont les opinions politiques évoluent dans le temps ». Sa fin est annoncée dans le neuvième et dernier épisode de ses enquêtes, L’homme inquiet (Seuil), alors qu’il est attaqué par la maladie d’Alzheimer.

Agé de 61 ans, Henning Mankell, qui se présente comme« un raconteur d’histoires », avoue avoir « très peur de continuer à vivre en pleine forme physique en perdant l’esprit ». Il a alors tenu à rassurer la foule avide d’anecdotes : « Je n’écrirai plus à son sujet mais je vais écrire d’autres livres ! »

Habillé d’un blouson de cuir décontracté, l’auteur à succès a regagné sous l’ovation du public le stand du Seuil pour une séance de dédicaces où l’attendaient déjà une centaine de personnes.

Sur le pavillon nordique, Richard Dubois, directeur de la librairie Gibert Joseph annonçait qu’Henning Mankell était« en tête des ventes » des auteurs scandinaves au Salon du livre tout en pointant sur le tableau des ventes en temps réel que Les chaussures italiennes (Le Seuil), paru en poche chez Points, devançait de loin, samedi à 15h30, tous les autres ouvrages vendus, toutes catégories confondues.

Frédéric Valabrègue, Prix Louis Guilloux 2011


Le candidat

Frédéric Valabrègue est le lauréat du Prix Louis Guilloux 2011 pour son roman Le Candidat paru aux éditions P.O.L en octobre 2010. Dans ce roman d’aventures, l’écrivain relate le périple d'un jeune Burkinabé en partance pour l'Europe.

Il recevra son prix et la dotation de 10.000 euros à Saint Brieuc le vendredi 15 avril 2011 et participera, le lendemain, à une journée de rencontres autour de son livre et de l’œuvre de Louis Guilloux.

Le Livre :

Frédéric Valabrègue, fait le récit du voyage d’Abdou, désirant traverser le désert et connaître l’Europe. L’auteur y dépeint les ruses, les opportunités et les subterfuges inventés par ce jeune homme à la joie de vivre intacte pour accomplir une ambition dont il n’a pas les moyens.

Fils d'un griot du Burkina Faso, bâtard né à la jonction du Mali et du Niger, Abdou est un musicien, un bricoleur, qui s'arrange au jour le jour avec la vie, pourvu qu'elle l'emmène plus loin. Il fuit, mais il n'a rien à perdre. L'aventure le conduira jusqu'à Tripoli, où il devra négocier avec les passeurs pour devenir un candidat à l'exil.

Dans ce livre aux allures de fable, l’auteur rend hommage à son adolescence passée au Niger, en parsemant des souvenirs d’Afrique qui lui sont propres.

Source : communiqué de presse

L'Apocalypse selon Beigbeder reportée à septembre

Les signes ne devraient cependant pas tarder : océan de sang, invasion de sauterelles, etc.

Rédigé par Nicolas Gary, le dimanche 13 mars 2011 à 21h18


Les aficionados de l’ex-publicitaire reconverti et pénitent vont l’avoir mauvaise. Contrairement à ce que son éditeur avait pu annoncer, le prochain ouvrage de Frédéric Beigbeder ne sortira pas fin avril.

Ce sont nos confrères du Figaro littéraire qui dévoilent l’information. Premier bilan après l’apocalypse, un ouvrage qui recense les 100 oeuvres à sauvegarder, parce que la fin du monde des livres est proche, est finalement remis au mois d’août, pour la grande et fameuse rentrée littéraire.


Illustration, le PiXX

Sous couvert de raconter ses 100 coups de coeurs littéraires, manifestement, le Beig’ présentera bel et bien un plaidoyer à peine dissimulé contre le livre numérique. Rappelons-nous que parmi ses arguments les plus frappants, on trouvait cette phrase illustre : «En supprimant le papier, on banalise l'écrivain. On aplanit la littérature. »

Pour le moment, aucune nouvelle d’une possible version ebook de son ouvrage. Il sera intéressant de voir dans quelle mesure l’écrivain se conforme à ses propos. Dernièrement, Frédéric avait encore porté un nouveau coup bien futile au format numérique. « Une nouvelle catastrophe se profile, le livre numérique, qui menace l’existence de l’objet livre, celui-là même inventé par Johannes Gutenberg il y a six siècles. Bret Easton Ellis prédit que le livre n’a plus que cinq ans d’existence devant lui. J’espère qu’il se trompe et qu’il y aura toujours des vieux réactionnaires pour collectionner les livres en papier. »

La liste des 100 à sauver depuis le XXe siècle, et à transporter dans notre XXIe est ainsi façonnée : « C’est donc un choix totalement personnel, égotiste, joyeux, inattendu, parfois classique (Fitzgerald, Paul-Jean Toulet, Salinger et d’autres grands), souvent surprenant (Lolita Pille, Simon Libérati, Patrick Besson, Jay Mc Inerney, Bret Easton Ellis, Gabriel Matzneff, d’autres oiseaux de nuit, d’autres perturbateurs). »

if:lire, L'Institut pour le futur de la lecture et de l'écriture vient de naître

Rédigé par Nicolas Gary, le samedi 12 mars 2011 à 10h30


N'en déplaise aux cofondateurs et à leur modestie, le projet qu'ils ont annoncé lors de Dem@in le livre, et qui devrait voir le jour cet été incarne bien une perspective tournée vers le futur du livre, peut-être, mais de la lecture, surtout.

If:book, vous connaissez ? L’ingénieux sigle renvoie à The Institute for the Future of the Book, projet lancé en 2004 par l’américain Bob Stein, fondateur de The Voyager Company, qui fut le tout premier éditeur multimédia.

Bob Stein,
Crédit
Wikipedia
L’Institut, financé par la Fondation MacArthur, anime nombre de projets autour de l’évolution du livre, et semble avoir fait des émules de par le monde. « Il existe déjà trois Instituts, l’originel basé à New York, celui de Londres dirigé par Chris Meade, un autre en Australie, et un quatrième est en train de naître en Colombie » nous explique Samuel Petit, fondateur de Actialuna. Il vient à son tour de fonder la version française aux côtés de Alain Pierrot, qui fut l'un des pionniers des questions autour de l'édition numérique en France, et occuper désormais le poste de Business Developpement Manager chez i2S.

L’Institut français aura la particularité de se nommer if:lire, contrairement à ses confrères. Ainsi, l’Institut pour le futur de la lecture et de l’écriture se détache de la déclinaison du if:book originel. C'est que depuis 2004, la lecture numérique a pris des dimensions tout autres. Désormais, et plus encore demain, la notion de livre se floute, elle devient de plus en plus difficile à définir, tandis que la lecture et l’écriture resteront les dénominateurs communs au-delà de chaque support spécifique.

If:lire jouira donc d’une indépendance vis-à-vis de ses confrères, que Bob Stein a d’ailleurs toujours souhaitée. S’il a essaimé son approche presque malgré lui, il tenait en effet à ce que ce réseau des Instituts revendique une fraternité plus qu’un réseau de filiales.

L'objectif pourtant reste le même, dans l’esprit de ce que le fondateur originel a souhaité constituer, à savoir une structure qui mette en place des groupes de réflexions, et surtout publie ses résultats de recherches en les mettant en application. Parmi les projets de l’Institut américain figure ainsi le plug-in pour Wordpress, CommentPress, qui illustre parfaitement cette mise en application effective.


Dans cette lignée, if:lire sera bien un Think & Do Tank. Avec, d’après le cofondateur, une attention particulière qui sera portée sur l'héritage des arts graphiques, dans le livre, à travers le numérique. Pour le moment, seule l'annonce de la création a été faite : « Partenaires, constitution de l'équipe, tout en est pour l’heure au stade du montage et de l’organisation. Nous dévoilerons peu à peu, et d’ici peu de temps, les contours de ce projet. Mais if:lire reste encore en phase de structuration. Et nous sommes bien sûr à la recherche de financements ».

L’appel est lancé. Toujours est-il qu’en s'ouvrant à tous les secteurs qui peuvent être concernés par l'avenir de la lecture, if:lire touchera à la fois les éditeurs, les laboratoires de recherche, mais aussi les bibliothécaires et les universitaires. Pour plus d’informations : info@iflire.net - http://www.iflire.net/


Deuxième sélection du Prix de La Closerie des Lilas 2011

Le jury du Prix de La Closerie des Lilas s’est réuni afin d’établir une deuxième sélection de six romans de femmes parus entre janvier et mars 2011. Le prix sera attribué le 6 avril.

Commandez ce livre
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Commandez ce livre
Jeanne Benameur
Les insurrections singulières
Actes Sud
Fabienne Berthaud
Un jardin sur le ventre
JBZ
Lydia Flem
La reine Alice
Seuil




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Commandez ce livre
Commandez ce livre
Nora Hamdi
La couleur dans les mains
Léo Scheer
Bessa Myftiu
Amours au temps du communisme
Fayard
Sylvie Ohayon
Papa was not a Rolling Stone
Robert Laffont


Onze éditeurs et leurs fabricants récompensés à la 9e Nuit du livre

Publié le 15 mars 2011 par aa

(Photo : © Noël Carrier)

Les prix décernés jeudi 10 mars mettent en valeur le travail de fabrication des maisons d’édition.

Animée par Elisabeth Chainet, fondatrice du prix, et Yvon Guémard, directeur de la rédaction du magazine professionnel des industries graphiques Caractère, la 9e Nuit du livre a récompensé jeudi 10 mars, à Paris, des concepteurs d’ouvrages de qualité à travers onze catégories.

Les lauréats :
– Prix de la Nuit du livre : City guide Louis Vuitton des villes d’Europe 2011, ouvrage collectif illustré par Ruben Toledo (Louis Vuitton, fabrication : Julien Guerrier).
– Grand prix du jury : Yves Saint Laurent Haute couture, l’oeuvre intégrale, 1962-2002 (La Martinère/Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent, fabrication : Florent Roger).
– Prix du livre de littérature : Le Livre des fêlures, 31 histoires cousues de fil noir, anthologie dirigée par Patrice Carrer (13e Note, fabrication : Christian Kirk-Jensen).
– Prix du livre d'art : Monet, par Sylvie Patin, Sylvie Patry, Anne Roquebert et Richard Thomson (coédition Réunion des musées nationaux/Musée d’Orsay, fabrication : Isabelle Loric).
– Prix du livre au format de poche : Les livres de Christian Lacroix, illustrations de Christian Lacroix (Le Livre de Poche, fabrication : Michel Rousseau).
– Prix de la bande dessinée : Moebius transe forme, Moebius (coédition Fondation Cartier pour l’art contemporain/Actes Sud, fabrication : Adeline Pelletier et Géraldine Lay).
– Prix du livre de jeunesse : Pleine lune, écrit et illustré par Antoine Guilloppé (Gautier-Languereau, fabrication : Virginie Vassart-Cugini).
– Prix du beau livre : Ars sacra, ouvrage collectif sous la direction de Rolf Toman (HF Ullmann Publishing France, fabrication : Sabine Vogt).
– Prix du livre pratique : 100 bouteilles extraordinaires de la plus belle cave du monde, Michel-Jack Chasseuil (Glénat, fabrication : Francis Bernard).
– Prix du livre de référence : Libération, les Unes, ouvrage collectif dirigé par Béatrice Vallaeys (La Martinière, fabrication : Ombeline Canaud).
– Prix du livre de voyages : Atlas des îles abandonnées, de Judith Schalansky, préfacé par Olivier de Kersauson (Arthaud, fabrication : Bénédicte Gaudin).

Elisabeth Chainet et Olivier de Tilière, directeur de la rédaction du Journal du Parlement, ont par ailleurs annoncé la création en 2012, à l'occasion de la 10e édition de la manifestation, d’un Grand Prix du livre du Patrimoine en partenariat avec la
commission André Malraux pour l’Europe de la Culture, parrainé par le Journal du Parlement, ainsi que la remise d’un diplôme de mérite et de prestige national.

Stabilité du marché du livre en 2010

Le secteur loisirs/bien-être occupe le devant de la scène.

Rédigé par Victor de Sepausy, le mardi 15 mars 2011 à 07h28


L’institut d’études Gfk livre son analyse du marché du livre sur l’année 2010 tout en donnant quelques informations sur les deux premiers mois de 2011. Dans l’ensemble le domaine de l’écrit se porte bien, avec un chiffre d’affaires de 4,19 milliards d’euros sur 2010, en léger repli de 0,5 % par rapport à 2009.

Et, en 2010, ce sont tout d’abord les livres signés par Pierre Dukan qui ont assuré le top des ventes. Son best-seller, Je ne sais pas maigrir, prend la première place du classement. Se distinguent également tout particulièrement Indignez-vous de Stéphane Hessel (468.133 exemplaires vendus) et Métronome de Lorant Deutsch (438.735), deux titres qui ont été les grosses surprises de 2010.

Si le secteur jeunesse, après une année 2009 brillante, apparaît en baisse de 0,7 % en volume et de 4,5 % en valeur, il fait toujours partie, avec la littérature, la bande dessinée et loisirs/vie pratique, des quatre grands segments qui réalisent, pris tous ensemble, deux tiers du chiffre d’affaires du marché du livre.


D’une année sur l’autre, c’est toujours cependant la part dédiée aux loisirs et à la vie pratique qui gagne de l’ampleur en termes de ventes. A noter que les coffrets ont de plus en plus la cote.

Parallèlement au marché du neuf, celui de l’occasion s’étoffe, représentant 15 % des ventes en 2010, à trois points de plus qu’en 2008. Les acheteurs réfléchissent plus avant de céder à un désir d’achat. Ils ont davantage tendance à compter.

Quant au livre numérique, il fait, petit à petit, son trou. Et 13 % des lecteurs disent, sur les trois derniers mois, télécharger et consulter des livres numériques ou utiliser des applications pour lire sur écran. Ils sont aussi 20 % à projeter de s’inscrire dans la lecture numérique lors des trois prochains mois.

D’après les premiers chiffres révélés par l’institut Gfk, l’année 2011 devrait s’inscrire dans la continuité de 2010. Sur les deux premiers mois, c’est Stéphane Hessel qui garde la tête du classement avec Indignez-vous alors que L’Enfant allemand de Camilla Läckberg se place en second. (Via RelaxNews)

“Les trois saisons de la rage” reçoit le prix des Libraires 2011

Publié le 14 mars 2011 par cn

(Photo : Victor Cohen-Hadria, lauréat © David Ignaszewski)

Pour sa 57e édition, le prix des Libraires a été remis, lundi 14 mars, à Victor Cohen-Hadria pour son roman Les trois saisons de la rage, paru chez Albin Michel.

Avec 158 voix sur un total de 382, Les trois saisons de la rage de Victor Cohen-Hadria (Albin Michel) s’est vu décerner le prix des Libraires 2011, devançant toutefois de peu La fortune de Sila de Fabrice Humbert (Le Passage) qui a obtenu 144 voix. Le troisième titre en course, Celles qui attendent de Fatou Diome (Flammarion), suit à distance avec 80 voix.

Remis lundi 14 mars à l’hôtel Madison (au 143, boulevard Saint-Germain, Paris 6e), le prix était pour la première fois organisé, non pas par la Fédération française syndicale de la librairie (FFSL), qui lui a donné naissance il y a près de 60 ans, mais par une association créée spécifiquement à cet effet et présidée par le libraire Thierry de La Fournière, à la tête de Nouvelles impressions à Dinard.

Cardon et Pierre Autin-Grenier ont l'humour très noir

Publié le 11 mars 2011 par alw

(Photo : détail de la couverture de l'ouvrage primé)

Ils sont les lauréats du 58e prix de l’humour noir.

Le 58e Grand prix de l'humour noir-Grandville, qui récompense un dessinateur, a été attribué hier jeudi 10 mars à Cardon pour son livre Vu de dos. Trente ans de dessins plus que politiques aux éditions L'échappée.

Né en 1936, Cardon (Jacques-Armand de son prénom), fut ouvrier à l'arsenal de Lorient avant de s'échapper vers le dessin. Il collabore d'abord à la revue Bizarre avec Jean-Jacques Pauvert, puis à Siné Masacre, Politique-Hebdo, L'Humanité Dimanche, Le fou parle avant d'atterrir au Canard Enchaîné en 1974.

Le lauréat du prix Xavier-Forneret, qui récompense l'auteur d'une œuvre littéraire, est l’iconoclaste Pierre Autin-Grenier, auquel nous avions consacré un portrait (voir LH 815 du 02.04.2010), pour son roman C'est tous les jours comme ça : les dernières notes d'Anthelme Bonnard chez Finitude.

Le prix de l'humour noir a été créé en 1954 par Tristan Maya, et a récompensé Siné cette même année. Depuis, il a été remis à Topor, Copi, Serre, Tardi, Kerlerou, Claire Bretécher...

Cette année, le jury se composait de Franz Bartelt, Bertrand Beyern (président), Patrice Delbourg, Eric Dussert, Yves Frémion, Dominique Noguez (secrétaire), Patrick Rambaud, Jacques Vallet et Christian Zeimert.

http://www.livreshebdo.fr/prix/actualites/cardon-et-pierre-autin-grenier-ont-l-humour-tres-noir/6280.aspx

Nicolas Fargues reçoit le prix France Culture-Télérama

Publié le 15 mars 2011 par mci

(Photo : Nicolas Fargues © Hélène Bamberger/P.O.L)

La 6e édition de cette récompense lui a été attribuée pour Tu verras, paru chez P.O.L.

Doté de 5 000 euros, le prix France Culture-Télérama, qui récompense une œuvre littéraire écrite en langue française et publiée entre janvier et mars, sera remis à Nicolas Fargues lors de la soirée d’ouverture du Salon du livre de Paris, jeudi 17 mars à 19 h, sur le stand de Radio France.

Le lauréat sera auparavant au micro de France Culture mercredi 16 mars dans “Les Matins de France Culture”, ainsi que sur Franceculture.com. Il figurera également au sommaire du numéro de Télérama en kiosque mercredi 16 mars.

Dans Tu verras, son 8e roman paru chez P.O.L, Nicolas Fargues met en scène un père qui vient de perdre son fils et revit les circonstances du drame, mais aussi leur vie et tout ce qui commençait à les opposer.

Créé en 2006, le prix France Culture-Télérama a déjà couronné François Bégaudeau (Entre les murs,Verticales), Régis Jauffret (Microfictions, Gallimard), Véronique Ovaldé (Et mon cœur transparent, L’Olivier), Antoine Bello (Les éclaireurs, Gallimard) et Elisabeth Filhol (La centrale, P.O.L).

Le jury, composé de journalistes des deux médias ainsi que, pour la première fois cette année, de deux lecteurs de Télérama et deux auditeurs de France Culture, avait sélectionné dix romans et récits parus entre janvier et mars. Pour Télérama, le jury est composé de Michel Abescat, Nathalie Crom, Marine Landrot, Martine Laval, Fabienne Pascaud et Philippe Thureau-Dangin. Pour France Culture, il réunit Olivier Poivre d’Arvor, Sandrine Treiner, Blandine Masson, Alain Veinstein, Caroline Broué et Tewfik Hakem.