vendredi 29 avril 2011

Ana Maria Matute reçoit le Prix Cervantes 2010

Si, si, 2010

Rédigé par Cecile Mazin, le jeudi 28 avril 2011 à 10h15


www.actualitte.com
C'est à Madrid que l'écrivaine Ana Maria Matute a reçu hier le plus important prix littéraire du monde espagnol, le Prix Cervantès. Une cérémonie retransmise sur la télévision nationale, et plutôt d'envergure, puisqu'elle est la troisième femme à recevoir ce prix.

Âgée de 85 ans, la romancière explique que ses livres et l'écriture furent le phare indispensable des multiples années où elle a traversé des tempêtes.


Dans la ville natale de Miguel de Cervantes, l'auteur du Don Quichotte, étaient donc réunis le président Juan Carlos et l'auteure - avec quelques autres anonymes. Alcala de Henares a ainsi accueilli un discours vibrant de Matute, qui n'a pas manqué de rendre hommage à Gonzalo Rojas, poète chilien décédé en début de semaine.

Rappelons que le prix Cervantès s'accompagne d'une dotation de 125.000 €, tout de même. Et qu'Ana, est la lauréate 2010, bien que le prix lui ait été remis en 2011.

L'Argentine invente l'intermittence de l'écrivain

Le projet consiste avant tout à donner de quoi vivre dignement à ceux qui enrichissent le capital culturel du pays...

Rédigé par Nicolas Gary, le jeudi 28 avril 2011 à 10h59


www.actualitte.com
Les critères seront sociaux et nullement littéraires : pour bénéficier d'un SMIC quand on est écrivain - une sorte d'intermittence de l'écriture - il faudra avoir passé 20 ans de sa vie aux livres. Et dans ce cas, il serait possible, suivant la proposition présentée cette semaine par la chambre du Congrès de profiter d'une allocation de près de 600 €.

Et l'idée vient de ce que l'on a en France ou en Espagne, des initiatives similaires ont été mises en place. Une pension serait alors accordée aux auteurs de plus de 65 ans, qui ont publié au moins cinq livres ou alors ont passé une vingtaine d'années de leur vie dans le domaine littéraire.


Carlos Heller, député socialiste à l'initiative du projet explique que l'Argentine dispose d'une grande communauté d'auteurs, et que le soutien apporté à la culture par ce biais est une récompense indispensable. « Ils sont les créateurs qui génèrent une forme de richesse sociale qu'il est difficile de quantifier », explique-t-il.

Une proposition que l'on ne pourra pas dissocier des présidentielles en Argentine qui arrivent dans quelques mois, évidemment. Pour Graciela Araoz, directrice de la Société des écrivains argentins, cette solution permettrait aux auteurs de continuer à vivre dans une certaine dignité.

Et alors que s'est close la Foire du livre de Buenos Aires, il est évidemment important que l'on assure un suivi de cette manifestation, au travers d'une politique sociale.

Sur les 100 candidats qui répondent aux critères et qui ont été présentés, seuls 72 sont pour le moment approuvés par le conseil - de quoi calmer les inquiétudes de ceux qui redoutaient des conséquences fiscales pour le contribuable.

Et d'autre part, les 20 années passées dans la littérature ne sont pas faciles à quantifier : est-ce qu'un auteur autoédité a passé le cap des années nécessaires ?

Dorian Gray, le portrait non-censuré

Homosexualité, relations érotiques... tout ce que l'on ne savait pas - pas vraiment...

Rédigé par Clément S., le jeudi 28 avril 2011 à 17h51


www.actualitte.com
Vulgaire, condamné par l'église et les autres, impur, et bien d'autres petits qualificatifs ont été attribués au Portrait de Dorian Gray, oeuvre majeure d'Oscar Wilde. Voilà plus de 120 ans, l'oeuvre paraissait et tombait sous le coup de la censure...

Son éditeur l'avait pourtant averti : trop de passages choquants, un texte particulièrement vif, et un propos prônant une forme d'homoérotisme qui accentuait les traits de Dorian Gray, comme personnage homosexuel, qui couvre mal les traits de Wide lui-même... C'était un peu trop.

Gloups !

Alors il a fallu couper dans le texte originel, et supprimer plusieurs allusions, des passages trop audacieux, ou par trop décadents.

De quoi contraindre l'auteur à prendre des pincettes.

Quand on retrouvait dans la bouche de Dorian « Il est bien vrai que je vous ai adoré avec plus d'émotions qu'un homme ne devrait donner à un ami. Il me semble que je n'ai jamais aimé une femme », forcément, cela avait de quoi choquer. (viaWashington Post)

Nicholas Frankel, professeur agrégé d'anglais à la Virginia Commonwealth University sent pourtant qu'il est temps de faire éclater la vérité. Et avec Harvard University Press, voici qu'ils publient la version originale du livre, non censurée. Avec ses hoquets et ses mouvements plus audacieux.

Mais pour la critique qui a eu accès au livre, il n'est pas certain que cette version originelle soit réellement plus intéressante que la version que l'on a toujours connue. Brooke Allen estime plutôt que cette version révisée devrait servir de complément à une édition universitaire plus que de se substituer au Portrait censuré... (viaTelegraph)

mercredi 27 avril 2011

John James Audubon et ses Oiseaux d'Amérique, vus par Google

Rédigé par Cecile Mazin, le mardi 26 avril 2011 à 09h49


www.actualitte.com
Personne n'a oublié le livre Les Oiseaux d'Amérique réalisé par John James Audubon, naturaliste, qui s'était vendu à plus de 8,6 millions € en décembre 2010.

Le livre était complètement hors-norme, avec des pages gigantesques et d'immenses dessins des fameux volatiles d'Amérique.

Dans l'ouvrage d'Audubon, 435 gravures de la faune américaine étaient représentées. Entièrement colorées à la main, ces représentations sont particulièrement précises, reconnaissent les experts. Ce qui donne à l'ouvrage une valeur plus grande encore. En 2000, un autre exemplaire avait été emporté pour 8,8 millions $ durant une vente aux enchères.


Pour célébrer la naissance de l'auteur, Google met aujourd'hui un Doodle à l'honneur, un procédé particulièrement vivace depuis quelques semaines. Audubon est né le 26 avril 1785 et décédé le 27 janvier 1851.


Ce livre s'est fait un nom par les petites légendes qui peuplent son histoire. Réalisé sur une période de 18 années de labeur, vendu à 190 personnes dans le monde, il n'en resterait plus à travers la planète que 120 exemplaires.

Ainsi, « tous les volumes éparpillés dans le monde de cet ouvrage sont différents. Chacun appartient à son acheteur qui a pu choisir, dans quel ordre il souhaitait que les images soient reliées. »

vendredi 22 avril 2011

Une sélection de textes dédiés à l'amour maternel pour la fête des mères

Un ensemble tiré des grandes œuvres

de la littérature française.


Rédigé par Victor de Sepausy, le jeudi 21 avril 2011 à 07h28


www.actualitte.com
Un peu plus d’un mois vous sépare encore de la fête des mères, le 29 mai prochain. Afin de ne pas être pris de court, voici une idée de cadeau pour les mamans amoureuses de la littérature. Folio propose ce petit opus offrant une sélection des plus beaux textes de la littérature française célébrant l’amour maternel.

Intitulée Maman chérie et revêtue d’un écrin en velours rose et or, cette petite anthologie sera disponible à la vente dès le 6 mai 2011. Mais attention, vendue au prix de 9,90 €, il s’agit là d’une édition limitée.


Cet ouvrage permettra aux heureuses mamans de se replonger dans des pages signées Marcel Proust, Patrick Modiano, Albert Camus ou encore Erri De Luca. Chacun vient convoquer qui un portrait de la mère adorée, qui des souvenirs d’enfance, qui des anecdotes. Ces textes sont toujours traversés par des sentiments de nostalgie mais aussi d’admiration avec, souvent, une touche d’humour.

Cette anthologie réunit Alfred de Musset, avec son poème A ma mère, Tahar Ben Jelloun ou bien encore Romain Gary, avec un extrait de La Promesse de l’aube et cette célèbre phrase que je vous laisse méditer : « Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais. »

Sélection du premier Prix du Cercle Littéraire

Si vous êtes abonné à Canal+ Cinéma vous pourrez assister le 29 avril à 22h30 aux délibérations du jury du premier Prix du Cercle Littéraire créé par Frédéric Beigbeder avec son équipe de chroniqueurs cinéphiles. Vous pourrez suivre tous les débats jusqu'au vote à bulletins secrets et en deux tours en faveur de l'un des sept livres en compétition :

Commandez ce livre
Commandez ce livre
Commandez ce livre
Pierric Bailly
Michael Jackson
POL
Benoît Duteurtre
L'été 76
Gallimard
François Bégaudeau
La blessure la vraie
Verticales




Commandez ce livre
Commandez ce livre
Commandez ce livre
Mathieu Lindon
Ce qu'aimer veut dire
POL
Philippe Vilain
Pas son genre
Grasset
Patrick Besson
Come Baby
Mille et une nuits






Commandez ce livre
Jean-Marc Roberts
François-Marie
Gallimard

mardi 19 avril 2011

UNESCO : Le livre demain : le futur de l'écrit, à Milan

Trois journées de conférences et de réflexions...

Rédigé par Nicolas Gary, le lundi 18 avril 2011 à 18h50


www.actualitte.com
L'UNESCO présentait ce matin le deuxième forum mondial sur la culture et les industries culturelles, avec pour thématique, Le livre demain : le futur de l'écrit. Pour sa 2e édition, qui se déroulera à la Villa Reale di Monza, Lombardia, non loin de Milan, l'UNESCO se décide à poursuivre et affirmer son engagement « en faveur de la promotion du livre et de la lecture ».

Du 6 au 8 juin, trois journées dédiées au livre, avec près de 200 spécialistes originaires de partout dans le monde, pour discuter de ces problématiques, où cette rencontre agira comme « une plateforme d’échange et de rencontres ». « Il s’agit de démontrer le potentiel et le dynamisme du secteur culturel qui ne se mesure pas seulement en termes de pourcentage de PIB, mais aussi par son influence sur les capacités de transformation des sociétés. »


Mme del Corral, directrice de la bibliothèque nationale d'Espagne, expliquait ainsi que nous nous trouvons à la croisée des chemins, avec d'un côté l'essor constant du livre numérique, et de l'autre, les problématiques de droit d'auteur, de productions de diffusion. Si l'on doit reconnaître au numérique de faciliter les échanges, il ne faut pas non plus négliger les impacts sur l'ensemble de la chaîne du livre.

Citée par l'AFP, elle ajoute : « L'UNESCO peut avoir un rôle d'encadrement sur le plan juridique et encourager par exemple le rapprochement entre public et privé pour la protection du patrimoine numérique. »

Garantir un avenir

C'est qu'en parallèle, et comme une amorce à ces rencontres, se déroulera le 23 avril, la journée mondiale du livre et du droit d'auteur. Une journée symbolique, ô combien. Car « une chose est certaine : les technologies numériques sont là pour rester. Ce monde nouveau vient secouer tous les métiers et les modèles économiques qui doivent être réinventés, ou du moins revisités », note Mme Milagros del Corral, présidente de cette manifestation.

Bruno Racine, président de la BnF, souligne toute l'importance, justement de la conservation des données et des oeuvres. « C'est possible sur le plan technique, mais c'est un processus très coûteux, plus coûteux que la numérisation elle-même, et une source de préoccupation pour les bibliothèques nationales. Il arrive même, paradoxalement, que nous fassions une sortie papier pour plus de sûreté. »

Selon Mme Irina Bokova, Directrice générale de l’UNESCO : « Le marché mondial du livre est frappé de plein fouet par l’émergence des livres électroniques et des contenus à télécharger. Le phénomène transforme le secteur ainsi que les métiers de l’édition, affecte les auteurs et les lecteurs. (…) Il est de la responsabilité de l’UNESCO d’étudier toutes les conséquences de cette évolution et d’en tirer tout le bénéfice possible. (…) Notre rôle consiste à offrir un cadre au débat et à agir comme médiateur du savoir pour l’exploration des anciennes et nouvelles idées. »

On pourra intégralement suivre tous les messages publiés en passant par Twitter, notamment via @unescoNOW ou avec le mot clef #booktomorrow.

Ou obtenir plus d'information sur le site officiel.

jeudi 14 avril 2011

Flash-Mob de lecteurs intempestifs, dans un centre commercial

C'est bon de bouquiner n'importe où !

Rédigé par Clément S., le mercredi 13 avril 2011 à 15h32


actualitté.com

Cette semaine se déroule la National Library Week, organisée par l'Association américaine des bibliothèques. Et en hommage à cet événement, la ville de Holyoke, située dans le Massachusetts, vient d'assister à un débordement de lecteurs.

En effet, près de 75 personnes se sont retrouvées dans un centre commercial, pour lire, debout, assis, couché ou la tête à l'envers. Voire même s'embrasser en lisant. Mais toutes et tous avaient uin livre à la main, et se sont installés bon an, mal an, à travers le centre commercial de la ville.


Des lecteurs de 5 à 60 ans, qui étaient réunis pour célébrer la lecture et peut-être pas le parrain de cette manifestement, en l'occurrence John Grisham. L'histoire ne dit pas si ce sont en effet les livres du romancier qui ont été bouquinés intempestivement...

(via Book Patrol) http://www.bookpatrol.net/2011/04/flash-mob-of-readers-in-support-of.html





mardi 12 avril 2011

Montreuil : le Salon jeunesse 2011 s'assumera seul

Rédigé par Nicolas Gary, le lundi 11 avril 2011 à 11h34
www.actualitte.com

Pas de panique. Si le Salon du livre et de la presse jeunesse se sépare de la société Reed Expo pour son édition 2011, cette décision n'impliquera aucun changement pour l'événement qui se déroulera en décembre prochain.

Dans un communiqué, le SLPJ avait fait valoir que suite à l'appel d'offres du 2 février, quatre réponses avaient été reçues. « Après avoir poursuivi pendant de nombreuses années une relation professionnelle de grande qualité avec Reed-Expositions, l’association a statué sur les propositions et retenu celle qui consiste à engager un salarié pour mener à bien la mission de commercialisation du Salon. »

Une économie de moyens, donc, appréciable pour l'organisation, mais qui est avant tout transitoire, nous explique le SLPJ.

« La difficulté est actuellement partout, et c'est probablement l'année où la crise est la plus ressentie. Cette décision n'implique cependant pas que l'on ne retravaillera pas avec Reed Expo, mais plutôt que nous internalisons cette mission de commercialisation que le groupe assurait. »

Pour la 27e édition, aucune modification ni de surcoût pour les exposants, pas plus que de changement dans les coûts des espaces. « Cette décision nous permettra également de renforcer la collaboration avec les éditeurs et le suivi technique pour l'édition à venir. »

Une programmation déjà sur les rails

Une édition 2011 qui se placera sous le thème du cirque, avec des événements idoines, mais également de la littérature d'outre-mer, conformément à l'année qui en France lui est consacrée. Enfin, mi-avril devrait être connu l'issue du projet impliquant le Mexique, alors que l'année du Mexique était malmenée par l'affaire

Contactée par ActuaLitté, la société Reed Expo « ne souhaite pas faire de commentaires, concernant la fin de cet accord avec le Salon du Livre Jeunesse de Montreuil ».

Fibre littéraire : Roald Dahl sur vos céréales

Des tartines de culture au petit dej'

Rédigé par Clémentine Baron, le lundi 11 avril 2011 à 19h26


www.actualitte.com
C’est connu, un petit-déjeuner solide et équilibré est indispensable pour bien commencer la journée. Surtout pour ce qui concerne nos chères têtes blondes : il leur faut des vitamines, qu’apporteront un jus de fruits, du calcium que l’on trouvera dans le lait et des fibres, dans les céréales…

Des fibres alimentaires mais aussi la fibre littéraire, du moins pour les petits anglais, puisque dans les semaines à venir plusieurs millions de boîtes de céréales seront illustrées par des extraits de l’œuvre de Roald Dahl, apprend-t-on par le Telegraph.

Chacun a des souvenirs plus ou moins enfouis des livres de Roald Dahl. Qu’il s’agisse du célèbre Charlie et la chocolaterie ou des non moins connues aventures des Gremlins, de Matilda ou des Sacrées sorcières. Son œuvre, accessible et drôle, est largement enseignée dans les classes de primaires. Selon le site officiel, l’auteur disait lui-même avoir « une passion pour enseigner aux enfants comment devenirs des lecteurs. »

Les céréales, chevaux de Troie

L’éditeur Puffin a voulu exploiter ce pouvoir de Roald Dahl, afin de promouvoir la lecture auprès du jeune public et le meilleur vecteur qu’il ait trouvé a été d’utiliser les boîtes de céréales. En effet, « avant même de savoir lire, les enfants cherchent sur le dos des boites de céréales les jeux et les informations », a expliqué Francesca Dow, la directrice général de Penguin Jeunesse, qui détient Puffin.

Outre l’attirance visiblement instinctive des enfants vers les boites de céréales, utiliser ce vecteur devrait permettre de faire entrer la littérature dans des foyers qui en sont totalement dépourvus : « Ce qui est bien avec ce système de boites de céréales, c’est que cela enrichi potentiellement des millions de familles qui ne lisent pas du tout en dehors de l’école. »

Kipling ? Phileas Fogg ?

Et en effet, la culture littéraire des jeunes anglais laisse un peu à désirer, si l’on en croit une étude réalisée sur 200 enfants entre 8 et 12. « Plus d'un tiers d'entre eux confondant Rudyard Kipling, l'auteur du Livre de la jungle, avec la marque de gâteaux Kipling, et un cinquième du panel réduisant Phileas Fogg, le personnage principal du Tour du monde en 80 jours de Jules Verne, à une marque de chips... », d’après 7 sur 7.


C’est pourquoi Puffin s’est associé avec les supermarchés Asda afin d’éditer des dizaines de milliers de boites de céréales aux couleurs de la littérature. Les extraits choisis sont très courts mais particulièrement prenants et Francesca Dow espère que les enfants chercheront à trouver le livre pour connaître la suite de l’histoire.

Encore une fois, grâce à Roald Dahl les enfants liront plus et dès le matin ! Reste à étendre le projet au-delà du territoire britannique, car les lacunes culturelles, elles, ne connaissent pas de frontières.

lundi 11 avril 2011

Une autobiographie inédite de Gala Dali

Découvert en 2005 dans un château, le manuscrit compte

106 pages dont 104 écrites en français.

Elena Diakonova, plus connue sous le nom de Gala Dali, est née à Kazan, en Russie, dans une famille d'intellectuels. D'abord mariée au poète Paul Eluard qui l'a présentée à Dali en 1929, elle a épousé le peintre en 1932.

Présentée jeudi à Barcelone, son autobiographie, selon l'AFP, raconte des souvenirs d'enfance ainsi que des épisodes de la vie amoureuse du couple, des voyages en Italie et aux États-Unis.


Le manuscrit, découvert en 2005, était resté caché pendant 50 ans au fond d'un coffre dans le château de Pubol, que Dali avait acheté pour sa femme dans le nord-est de l'Espagne.

Le texte a été traduit du français vers l'espagnol par l'écrivain et journaliste Ignacio Vidal Foch, qui a décrit l'orthographe de Gala Dali comme « imprécise », « tracée dans une encre noire et bleue, avec des ratures ».

Gala Dali est décédée sept ans avant son époux, en 1982, après... 50 ans de mariage.

Rédigé par Adrien Aszerman, le dimanche 10 avril 2011 à 11h44 pour actualitté


Grand Prix du Roman Noir français

Un Grand Prix du Roman Noir Français est attribué chaque année depuis 1999 à un auteur du d'un roman français, quelle que soit sa notoriété ou le nombre d’exemplaires vendus. Ce prix met ainsi en avant l’extraordinaire vitalité du roman noir et affirme les liens qui l’unissent au cinéma.
Après Caryl Ferey pour son roman Zulu en 2009, puis Hervé Le Corre pour Les cœurs
déchiquetés l’année dernière, le Cercle Rouge a décerné cette année le Grand Prix du roman
noir français à Joseph Incardona pour Lonely Betty. Lonely Betty nous plonge dans l’atmosphère d’une petite ville du Maine, la veille de Noël, la veille des 100 ans de Betty Holmes, l’ancienne institutrice. Alors que ses concitoyens s’apprêtent à fêter son anniversaire, Miss Holmes fait des révélations surprenantes sur une mystérieuse disparition vieille de soixante ans et sur un de ses anciens élèves devenu célèbre. Betty ne verra pas Noël... Joseph Incardona pastiche le roman noir, s’amuse de tous les clichés du genre et, par une habile pirouette, sa parodie devient hommage.

Lonely Betty

Ce petit roman noir, qui pastiche les grands, est réjouissance de finesse.
Lonely Betty est un pastiche de roman américain qui joue avec dextérité et subtilité des codes et des clichés. [...]Souvent les textes parodiques réjouissent l'esprit mais ne touchent pas les cœurs. Ce n'est pas le cas ici. Incardona force le trait en finesse.
Astrid de Larminat, Le Figaro.

Françoise Chandernagor remporte le Prix Palatine du Roman historique

Par LEXPRESS.fr, publié le 08/04/2011 à 11:00

    Françoise Chandernagor a remporté le Grand Prix Palatine
    du Roman historique 2011, pour Les enfants d'Alexandrie.
Le Grand Prix Palatine du Roman historique 2011 récompense Françoise Chandernagor pour son roman Les enfants d'Alexandrie. Il raconte l'histoire des enfants de Cléopâtre et Marc-Antoine. L'oeuvre est parue le 7 avril 2011 aux éditions Albin Michel. Françoise Chandernagor a écrit d'autres romans historiques remarqués, tels que L'allée du roi ou La Chambre. Elle est membre de l'Académie Goncourt.

Le prix Palatine est décerné chaque année et s'intéresse à la rigueur historique de l'oeuvre, ainsi qu'à sa qualité littéraire et du style narratif. Il est financé par la Banque Palatine et le musée Carnavalet et est doté de 5000 euros.