lundi 18 juillet 2011

Toute l'édition veut... David Bowie, la baleine blanche du rock


Une mémoire vivante, et peu commode à chasser


Rédigé par Nicolas Gary, le dimanche 17 juillet 2011 à 09h31


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On ne compte plus les fans que David Bowie peut avoir dans l'édition, et sans même y réfléchir, la rédaction adresse un amical salue à trois d'entre elles. C'est que Bowie, en dehors de toutes qualités musicales, est devenu l'auteur bankable du moment, et attire les convoitises des maisons...

La parade nuptiale a donc commencé : les chasseurs de têtes affûtent leur coupe-coupe et on part à la chasse. Mission ? « La grande baleine blanche », comme l'a baptisé le monde du rock'n roll, pour ce que Bowie est aujourd'hui une mémoire vivante encore de tout ce qui se passa au plus fort de la grande époque.

Dans la tête de Bowie, si beaucoup de souvenirs se sont échappés, il doit toutefois en rester pas mal. Et son autobiographie, ça vous aurait une de ces gueules...


Et quand on voit les succès des dernières biographies racontant les histoires de Pete Townshend (des Who), ou encore les mémoires de Keith Richards, qui ont mis des étoiles dans les yeux des éditeurs... Ventes à rallonge, intérêt du public... Alors Bowie !

Pour l'heure, le chanteur s'est engagé avec l'éditeur Penguin, pour un livre aux contours flous : pas de date de publication, et quelque chose qui ressemble plus à un recueil de coupures de presse qu'à un jeu de mémoires. Sauf que tout cela est puisé dans les archives du musicien. On s'approche, donc, mais simplement d'un livre qui contiendra des annotations.

Raconte-moi une histoire... de mouton

D'autant plus que les mémoires de célébrités ont très largement évolué : il ne s'agit plus de livrer une ou deux anecdotes sur tel ou tel, ou l'influence d'untel dans sa vie. Les lecteurs souhaitent véritablement rentrer dans l'intimité des stars dont ils achètent le livre. Tout ce qui peut ressembler à leur quotidien et les rapprocher de leurs préoccupations : divorce, coupe de cheveux ratée, consommation de drogues diverses, petites joies, grands malheurs, etc.

Il reste encore des grands, Paul McCartney, Elton John, Robert Plant et Bruce Springsteen, dont les maisons aimeraient particulièrement signer les mémoires. Et finalement, que les plus grandes figures du rock anglais se mettent derrière leur ordinateur, à veiller et vieillir doucement, tout en racontant de belles histoires.

Mais les agents jouent des coudes, et les éditeurs piétinent. Car tout en haut de cette grande liste, est inscrit le nom de David Bowie, qui restera The Man Who Sold the World, et qui n'est encore vendu à personne.

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