mardi 20 septembre 2011

Prix Procope des Lumières, première édition


Rédigé par Cecile Mazin, le lundi 19 septembre 2011 à 19h23


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Pour rendre hommage aux philosophes du Siècle des Lumières, le Groupe Frères Blanc lance Le PRIX PROCOPE DES LUMIÈRES dont le premier lauréat sera récompensé fin janvier 2012.

Le Procope, mythique café littéraire et politique, carrefour de la bonne chère, à propos duquel Voltaire écrivait : « Seul l’esprit tenait lieu de carton d’invitation », était le lieu d’échange animé des idées nouvelles où se retrouvaient notamment Diderot, Rousseau, d’Alembert…

L'édition 2011, et première du genre, récompense « essai politique, philosophique ou sociétal écrit en langue française et paru en librairie pendant l‘année 2011 », et se dote, pour l'occasion de Jacques Attali comme président.


En guise de récompense, le lauréat recevra 2000 € de dotation, une table au restaurant Le Procope, valorisée à 2400 € à utiliser sur 12 mois, avec une bouteille de champagne.

Pour le dépôt de candidatures, il faudra remettre son ouvrage avant le 15 novembre. Le 12 décembre, le jury présentera sa première sélection, et le lauréat sera connu fin janvier 2012.

« Les ouvrages présentés devront mettre en avant une réflexion qui jette un regard nouveau, voire polémique, sur notre temps, dans la tradition de l’esprit critique, des libertés et de l’humanisme des philosophes des Lumières. »

Lancement du label Maison des Illustres


Publié le 19 septembre 2011 par jrs
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(Photo : Carte Google où sont recensées les Maisons labellisées)

Lancé le 13 septembre par Frédéric Mitterrand, le label signale aujourd’hui 111 lieux de mémoire où ont résidé des acteurs politiques, religieux, scientifiques et artistiques.

Le ministre de la Culture et de la Communication, Frédéric Mitterrand vient de lancer mardi 13 septembre le label Maison des Illustres, attribué à 111 maisons en France et dans les DOM-TOM.

Décerné pour une durée renouvelable de 5 ans, au terme d’une procédure instruite par les directions régionales des affaires culturelles et une commission nationale d’attribution animée par la direction générale des patrimoines, le label concerne les lieux “dont la vocation est de conserver et transmettre la mémoire des femmes et des hommes qui les ont habités et se sont illustrés dans l’histoire politique, sociale et culturelle de la France” explique dans un communiqué le ministère de la Culture et de la Communication.

La première vague de labellisation, de 2010 à septembre 2011, a notamment signalé le Moulin de Villeneuve à Saint-Arnoult dans les Yvelines, maison offerte par le couple d’écrivains Louis Aragon et Elsa Triolet. La demeure labellisée a rencontré un vif succès lors de la 28e édition des journées européennes du patrimoine ce week-end, attirant 755 personnes. “Nous avons réduit le format des visites, ce qui nous a permis de faire passer plus de gens” pointe une organisatrice contactée parLivres Hebdo, tout en remarquant le bénéfice du reportage télévisé au journal télévisé de TF1 vendredi 16 septembre à 20h.

Une deuxième campagne de labellisation se tiendra jusqu’en mars 2012.

lundi 19 septembre 2011

Morceaux exquis


Née de la volonté conjointe de la Fondation EDF, du musée national des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée (MuCEM) et du CNRS, l’exposition Morceaux exquis a pour ambition de montrer les représentations du corps humain dans les diverses communautés culturelles du bassin euroméditerranéen.

Une expérience plurielle, sensorielle et émotive

Le corps est une expérience plurielle, sensorielle et émotive qui cristallise l’identité culturelle. Chaque communauté, chaque pays a ses propres symboles et son propre langage pour le décrire, ainsi le corps devient un support d’expression.

Il révèle toute la richesse, l’originalité, la diversité et la longévité des savoirs populaires et de leur relations avec les domaines normalement réservés à la culture savante (médecine, art, littérature).

L’exposition s’articule autour des parties les plus symboliques du corps et des dictons qui les utilise. Elle mobilise des savoirs populaires, des objets d’art ancien et contemporain. Elle renouvelle ainsi notre regard sur le coeur, le foie, la main, les pieds, l’oeil, le nez, la bouche...

Affiche de l'exposition

INFOS PRATIQUES
27 mai - 25 septembre 2011

Espace Fondation EDF

6, rue Récamier
75007 Paris

Entrée libre tous les jours de 12 h à 19 h sauf les lundis et jours fériés.

Un voyage sensible et ludique

Voyage sensible et ludique dans la géographie du corps humain, le parcours présente plus de 300 objets d’art et traditions populaires et utilise les mots, les expressions et les dictons de plus de 27 langues nationales et vernaculaires qui projettent sur le corps un regard drôle, émouvant, philosophique, roublard. Il nous surprend et nous instruit sur l’aventure de la vie, unique et pourtant partagée avec la communauté des hommes.

Le Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée ouvrira ses portes à Marseille en 2013. Avec cette exposition, il propose une première approche de ses engagements scientifiques et citoyens en offrant un regard comparatif sur
les cultures de la Méditerranée et de l’Europe.

Avec cette exposition, la Fondation EDF Diversiterre invite à la découverte de la richesse des cultures européennes et méditerranéennes, favorisant ainsi le dialogue et leur rapprochement. Elle retrouve des thèmes qui signent son
engagement en faveur de la diversité des personnes, des cultures et de la nature

Commissaires : Gilles Boëtch, Directeur de recherche au CNRS ; Federica Tamarozzi, ethnologue, chargée de recherches et de collectes au MuCEM
Scénographe : Pascal Payeur

vendredi 16 septembre 2011

Le best of de Beigbeder: ça se discute

15-09-11 à 18:36 par Le Nouvel Observateur 1 réaction

Le XXe siècle en 100 livres? Frédéric Beigbeder présente son «un hit-parade du dernier siècle» dans «Premier Bilan après l'apocalypse». Un choix subjectif et discutable, que nous avons soumis à Catherine Millet, David Foenkinos, Philippe Sollers, François Bégaudeau et Pierre Jourde.

Frédéric Beigbeder s'est mis en tête de publier son "hit-parade" des livres du XXe siècle, dans "Premier bilan après l'apocalypse". Cinq écrivains nous disent ce qu'ils pensent de ce best of éminemment subjectif. (ici en DJ, au restaurant Marusya, à Moscou, le 27 mai 2010). © Iliya Pitalev/AFP

Frédéric Beigbeder s'est donc mis en tête de publier un «un hit-parade du dernier siècle». Il avait pratiqué l'exercice il y a dix ans, en commentant 50 livres élus par des lecteurs du «Monde» et de la Fnac. Ça s'intitulait «Dernier Inventaire avant liquidation». Cette fois, le sondage a été réalisé auprès de sa seule personne, et cet autoportrait d'un lecteur s'appelle «Premier Bilan après l'apocalypse». Comme on voit, la sobriété est une constante chez Beigbeder. Et comme il fallait bien justifier un titre si terrifiant, sa préface – pardon, son«making of» - fait un bel éloge du livre en papier, avant de glisser vers une diatribe assez tirée par les cheveux contre le livre numérique.

Les critères d'élaboration de ce top 100 sont si légers, au motif qu'«il faut toujours des exceptions pour confirmer une règle», qu'on ne se risquera pas à les résumer ici (*). L'auteur de «99 francs» ne le fait de toute façon jamais mieux qu'en présentant son livre pour ce qu'il est: un classement «subjectif, injuste, bancal, intime» et grand ouvert à ses contemporains.

On y croise aussi bien Malaparte, Salinger et Colette que Bret Easton Ellis (son idole), Carrère, Paasilinna, Gourio, Jauffret, le groupe Téléphone, et plusieurs lauréats du prix de Flore, présidé par... Frédéric Beigbeder. On s'interroge sur la présence d'Amélie Nothomb, on trouve bien paresseux ce qui concerne Nicolas Bouvier, on en ressort avec l'envie de lire Bernard Frank, Brautigan, André Blanchard, Pirotte, Vialatte.

Bien sûr, c'est amusant et agaçant. Comme tous les palmarès, comme Beigbeder. Au motif qu'«un livre ne doit pas parler comme un livre», c'est tantôt brillant et tantôt bâclé, dans un cocktail de lyrisme hyperbolique, de paradoxes réversibles, de blagues potaches et de belles citations. On a demandé à d'autres écrivains ce qu'ils pensent d'un tel panthéon.

Grégoire Leménager

Premier Bilan après l'apocalypse,
par Frédéric Beigbeder, Grasset,
430 p., 20,50 euros.

(*) Exemple: Beigbeder prétend ainsi avoir «exclu de ce nouveau club des 100» tous ceux qui figuraient déjà dans son «Dernier inventaire avant liquidation», mais n'hésite pas pour autant à réintégrer ici «Gide et Sagan, Perec et Vian, Hemingway et Fitzgerald» parmi ceux qu'il a personnellement choisis.

David Foenkinos

Philippe Sollers

François Bégaudeau

Pierre Jourde

Catherine Millet

Source: "Le Nouvel Observateur" du 8 septembre 2011.

Les nominés du prix Médicis : romans français, étrangers et essais

Sacrée liste !


Rédigé par Cecile Mazin, le mardi 13 septembre 2011 à 13h09


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Rendez-vous le 4 novembre pour la décision finale, mais on vous tiendra bien évidemment informés de ce qui pourrait se passer dans l'écrémage qui suivra, au cours des prochaines semaines.


En attendant le jour de gloire pour les différents auteurs qui seront retenus, le prix Médicis vient de livrer sa première vague de nominés.

En romans français
  • Charles Dantzig : "Dans un avion pour Caracas" (Grasset)
  • Alain Jaubert : "Tableaux noirs" (Gallimard)
  • Carole Martinez : "Du domaine des murmures" (Gallimard)
  • Alexis Jenni : "L'Art français de la guerre" (Gallimard)
  • Stéphane Corvisier : "Reine de nuit" (Grasset)
  • Mathieu Lindon : "Ce qu'aimer veut dire" (P.O.L)
  • Dalibor Frioux : "Brut" (Seuil)
  • Patrick Deville : "Kampuchéa" (Seuil)
  • Delphine de Vigan : "Rien ne s'oppose à la nuit" (JC Lattès)
  • Brigitte Giraud : "Pas d'inquiétude ("Stock")
  • Christine Montalbetti : "L'évaporation de l'oncle" (P.O.L)
  • Gilles Rozier : "D'un pays sans amour" (Grasset)
  • Lydie Salvayre : "Hymne" (Seuil)
  • Véronique Bizot : "Un avenir" (Actes Sud)
  • Xabi Molia : "Avant de disparaître" (Seuil)

Pour les romans étrangers
  • Alessandro Piperno : "Persécution" (Liana Levi)
  • Marco Lodoli : "Les Prétendants" (P.O.L)
  • David Grossman : "Une femme fuyant l'annonce" (Seuil)
  • Jonathan Franzen : "Freedom" (L'Olivier)
  • Eleanor Catton : "La répétition" (Denoël)
  • Ferdinand Von Schirach : "Crimes" (Gallimard)
  • Peter Manseau : "Chansons pour la fille du boucher" (Bourgois)
  • Elena Rjevskaïa : "Carnets de l'interprète de guerre" (Bourgois)
  • Steve Sem-Sandberg : "Les Dépossédés" (Laffont)
  • Joseph O'Connor : "Muse" (Phébus)
  • Jens Christian Grondahl : "Quatre jours en mars" (Gallimard)

Et enfin, catégorie Essais
  • Laure Murat : "L'homme qui se prenait pour Napoléon"(Gallimard)
  • Jean-Christophe Bailly : "Le dépaysement" (Seuil)
  • Belinda Cannone : "Le baiser peut-être" (Alma)
  • Shumona Sinha : "Assommons les pauvres!" (L'Olivier)
  • Sylvain Tesson : "Dans les forêts de Sibérie" (Gallimard)
  • Emmanuel Todd : "L'origine des systèmes familiaux" (Gallimard)
  • Michka Assayas : "Faute d'identité" (Grasset)
Notez dans vos carnets que le prochain rendez-vous se fera le 10 octobre, maintenant.

vendredi 9 septembre 2011

Première sélection du Goncourt 2011


Publié le 06 septembre 2011 par vt
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(Photo : Académiens Goncourt et jury des Lycéens 2011 (c) O. Dion)

Gallimard et Grasset dominent cette liste de 15 romans

L'Académie Goncourt a rendue publique sa première sélection de romans en lice pour le plus prestigieux des prix littéraires français. Le Goncourt sera décerné le 2 novembre. Les jurés du Goncourt se réuniront de nouveau les 4 et 25 octobre pour annoncer leur deuxième puis dernière sélection.

La première sélection:


- Stéphane Audeguy, Rom@ (Gallimard)

- Emmanuel Carrère, Limonov (P.O.L)

- Sorj Chalandon, Retour à Killybegs (Grasset)

- Charles Dantzig, Dans un avion pour Caracas (Grasset)

- David Foenkinos, Les souvenirs (Gallimard)

- Alexis Jenni, L'Art français de la guerre (Gallimard) - premier roman

- Simon Libérati, Jayne Mansfield 1967 (Grasset)

- Ali Magoudi, Un sujet français (Albin Michel)

- Carole Martinez, Du Domaine des Murmures (Gallimard)

- Véronique Ovaldé, Des vies d'oiseaux (L'Olivier)

- Eric Reinhardt, Le Système Victoria (Stock)

- Romain Slocombe, Monsieur le Commandant (Nil)

- Morgan Sportès, Tout, tout de suite (Fayard)

- Lyonel Trouillot, La belle amour humaine (Actes Sud)

- Delphine de Vigan, Rien ne s'oppose à la nuit (JC Lattès)


Cette sélection est aussi valable pour le 24e Prix Goncourt des Lycéens, lancée en présence d'Alexandre Bompard, P-DG de la Fnac (organisatrice du prix). Pour la première fois, les lycéens participants rencontreront les Académiciens au restaurant Drouant aujourd'hui.

Le Renaudot établit ses premières sélections


Publié le 06 septembre 2011 par mci
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(Photo : Alexis Jenni, dans les premières sélections du Goncourt et du Renaudot pour son premier roman)

Quinze romans, dont sept déjà retenus par les Académiciens Goncourt, et huit essais, viennent d’être lancés dans la course au prix par le jury Renaudot.

Sur la ligne de départ des grands prix d’automne, sept romans confirment en quelques heures leurs places de leader dans le cœur des jurys, soit ceux d’Emmanuel Carrère, Alexis Jenni, Simon Liberati, Carole Martinez, Eric Reinhardt, Morgan Sportès et Delphine de Vigan, à la fois sélectionnés pour le Goncourt et pour le Renaudot.

Pour sa part, le jury Renaudot a retenu au total quinze titres dans sa première sélection de romans, et huit titres dans sa première sélection d’essais.

La sélection de quinze romans :
Limonov, Emmanuel Carrère (P.O.L)
Du temps qu'on existait, Marien Defalvard (Grasset)
Kampuchéa, Patrick Deville (Seuil)
Un amour de frère, Colette Fellous (Gallimard)
Brut, Dalibor Frioux (Seuil)
L'art français de la guerre, Alexis Jenni (Gallimard)
Jayne Mansfield 1967, Simon Liberati (Grasset)
Paris en temps de paix, Gilles Martin-Chauffier (Grasset)
Du domaine des murmures, Carole Martinez (Gallimard)
Le système Victoria, Eric Reinhardt (Stock)
Le ravissement de Britney Spears, Jean Rolin (P.O.L)
Assommons les pauvres !, Shumona Sinha (L’Olivier)
Tout, tout de suite, Morgan Sportès (Fayard)
Vers la mer, Anne-Sophie Stefanini (Lattès)
Rien ne s'oppose à la nuit, Delphine de Vigan (Lattès)

La sélection de huit essais :

Faute d'identité, Michka Assayas (Grasset) ;
Le souvenir du monde : essai sur Chateaubriand, Michel Crépu (Grasset)
Agent de Soljénitsyne, Claude Durand (Fayard)
Fontenoy ne reviendra plus, Gérard Guégan (Stock)
Oublier Modiano, Marie Lebey (Léo Scheer),
L'homme qui se prenait pour Napoléon : et autres essais pour une histoire politique de la folie, Laure Murat (Gallimard)
Historien public, Pierre Nora (Gallimard)
Dans les forêts de Sibérie, Sylvain Tesson (Gallimard)

Le prix de Flore se distingue


Publié le 08 septembre 2011 par mci
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(Photo : le Café de Flore, à Paris © DR)

Dans sa première sélection de 10 titres, seul le roman de Marien Defalvard, en lice pour le Renaudot, a déjà été repéré par un autre jury pour l’instant.

Résolument hors des sentiers battus, le jury du prix de Flore choisit des premiers romans (Stéphane Hoffmannn et Alain Guyard), la réédition du journal d’Edouard Limonov et non sa biographie, et des maisons d’édition moins coutumières des prix d’automne : Le Dilettante, Le Diable Vauvert, Balland, La Table Ronde…

Une deuxième sélection sera établie le 6 octobre, en vue du prix attribué mercredi 9 novembre.

La sélection
Julien Blanc-Gras, Touriste (Au Diable Vauvert)
Marien Defalvard, Du temps qu’on existait (Grasset)
Alain Guyard, La zonzon (Le Dilettante)
Stéphane Hoffmann, Les autos tamponneuses (Albin Michel)
Titiou Lecoq, Les morues (Au diable Vauvert)
Patrice Lelorain, Revenants (La Table Ronde)
Jérôme Leroy, Le bloc (Gallimard, “Série Noire”, à paraître le 6 octobre)
Edouard Limonov, Journal d’un raté (Albin Michel)
Olivier Maulin, Les lumières du ciel (Balland)
Vanessa Schneider, Le pacte des vierges (Stock)